top of page
LogoFinalForum.png

audrey-anne

duplessis

  • Instagram

se désenvoûter du capitalisme 

Ma recherche-création s’intéresse au concept de neuroplasticité, qui est la capacité du cerveau à se modifier en remodelant ses connexions neuronales. En m’appuyant sur ces connaissances, j’élabore des méthodes de désenvoûtement du capitalisme, qui passent par le détournement d’outils et de savoirs reliés à l’autosuffisance. Ces détournements opèrent tels des exercices ou des entraînements pour le cerveau, qui visent à déconstruire nos réflexes capitalistes et à nous pratiquer à imaginer un non-usage ou un usage alternatif aux choses. Je voudrais ici faire visiter mon jardin alternatif, expliquer ma conception de l’autosuffisance et présenter mon processus de détournement, par une manipulation des outils et matériaux qui sont au cœur de ma pratique. Car je crois fermement en l’importance et en la dimension politique de montrer comment on fait les choses. C’est, pour moi, par ce partage de connaissances que l’autonomie apparaît et que le désenvoûtement opère.

vidéo de la communication

imageAudrey-AnneD.jpeg

démarche artistique

En partant d’une réflexion issue de l’autosuffisance comme mode de vie, je redéfinis l’autosuffisance comme pratique artistique. Depuis longtemps, je réalise des microactions qui valorisent les savoirs-faire ancestraux, réfléchissent à la notion de travail, s’intéressent aux récits alternatifs et critiquent les politiques environnementales. L’ensemble de ces actions m’a toutefois amenée à constater que l’autosuffisance comme mode de vie, qui a pour idéal d’arriver à tout faire par soi-même afin de « sortir » du capitalisme, considère que ce régime économique est extérieur, qu’il n’altère pas nos consciences. L’autosuffisance ne propose pas de solution pour sortir le capitalisme qui se terre en nous, alors que le capitalisme est aussi intérieur, subtilement caché dans nos esprits, comme en témoignent par exemple nos réflexes d’appropriation et d’accumulation.  

bottom of page