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audrey beaulé

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travailler les marges avec corps

Ma communication est une première étape dans l’articulation de mon rapport entre abstraction et politique au Québec. Ma réponse effleure à la fois les questions de l’émancipation et de l’identité, par l’entremise de l’image et de la publication éclatées. Elle est nourrie par mes amitiés théoriques, artistiques, réelles et imaginaires, notamment par les idées de Barbara Havercroft, Isabelle Alfonsi, Evelyne Grossman et Renate Lorenz. Elle s’active dans une triple pratique de l’art, du queer et du rapport au corps dans le travail. Et elle a pour destination un ensemble hétérogène de publications marginales. En juxtaposant images d’archives nocturnes, musique pop, zines, livres à exemplaires uniques, dessin, imprimés, danse et lecture à voix multiples, je tenterai de défaire ma posture cadrée par l’université – de la faire éclater.

vidéo de la communication

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démarche artistique

Je cherche à comprendre ce qui caractérise l’abstraction québécoise aujourd’hui. Pour moi, cette picturalité au caractère insondable et profond relève d’une réflexion intellectuelle et d’une lignée historique et politique de grande ampleur au Québec. Comment le lien entre abstraction et politique en est-il venu, ici, à être lié à l’émancipation? Comment peut-on penser poursuivre et renouveler cette action? Par l’image et la publication imprimée, je tente une relecture féministe et queer de l’abstraction. Je perçois mes œuvres picturales à mi-chemin entre les tapisseries traditionnellement exécutées par les femmes et le all-over historiquement attribué aux hommes. Le brouillage des vocabulaires visuels qui émerge de cet enchevêtrement vise le basculement vers une prise de position résolument queer. Dessiner – écrire – imprimer : dans les gestes, dans le savoir-faire du corps et de la main réside tout le potentiel identitaire, matériel, sensible et dialogique de l’affranchissement.

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