C’est en exploitant simultanément la mémoire et le futur des archives, des territoires, des corps et des architectures que ces quatre artistes proposent de réfléchir aux rapports que nous entretenons avec l’autre et avec notre environnement. Par des stratégies et des dispositifs propres à chacun, ils imaginent et revendiquent des espaces réels et virtuels où le subjectif et le collectif s'affrontent pour tenter de mieux s’apprivoiser. Si les discours mis de l’avant portent un regard critique sur une société qui oscille entre utopie et dystopie, les artistes de ce segment offrent en revanche des perspectives qui permettent de se réapproprier cet espace commun. Les démarches reflètent autant de préoccupations pour des enjeux comme la décolonisation, l’identité, la collapsologie, le post-humanisme et l’interterritorialité.